{LIVRE II } [Chapitre II ]Au lever du Jour ..

[L'Ancien]

Le soleil commmençait a se lever sur le village de Mitalio , faisant fuir les ombres et revelant deux carioles en plein milieu du village .A son coté se trouvait un nain , appuyé sur une hache sur laquelle était inscrite de nombreuses runes ,et vetu d'une somptueuse cote de maille .Dans la première carriole se trouvait Eden , attendant son escorte pour pouvoir partir ....
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Nous aurons le destin que nous aurons mérités !
A.Einstein

[Elissa]

A la taverne, à leur réveil, on avait servi aux membres de la compagnie une tranche de pain complet et une pinte de bière...
Très enjouée à l'idée de partir dans une aventure fort bien rémunérée, Elissa sortit sur la place du village et respira l'air matinal. Elle s'approcha de la charette et salua Eden.
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Rien.

[Herkinbald]

L'air sombre et pensif, Herkinbald attendait, adossé dans l'ombre. Quel était cet exécrable nain, si richement armé ? Et pourquoi Eden avait-il besoin de si nombreuse escorte ? Transportait-il quelque marchandise convoitée... ou interdite ? Fallait-il s'attendre à de fâcheuses rencontres non fortuites ?

Plissant les yeux, il murmura :

-Des énigmes dans le noir...
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Deux épées et une haute idée de lui-même.

[Elissa]

Elissa tourna sur elle-même pour chercher du regard ses autres compagnons. Si certains avaient passé la nuit à l'auberge et ce premier repas du matin avec elle, elle n'avait pas revu le sinistre sire de la veille.
Contournant le nain, qu'elle eut la grâce de ne pas critiquer sur sa petite taille et auquel elle marqua un signe de déférence, elle aperçut Herkinbald tout contre un mur et dans l'ombre. Elle le fixa du regard, sans plus.
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Rien.

[Herkinbald]

Soutenant le regard de l'inconséquente bougresse, Herkinbald se remémora ses risibles prétentions guerrières. Et il eut un sourire énigmatique, le premier signe d'émotion qui eût filtré sur son visage depuis son arrivée à la taverne, la veille au soir.

Il nota que la fille ne connaissait pas le nain. Sombre présage, également, car rien ne garantissait que l'escorte serait soudée et agirait de manière cohérente.

Y'avait-il armes de traits, dans le lot ? Il se détacha du mur et s'approcha d'Elissa. Sans même un salut, il lui demanda :

-Avec quelle arme prétendez-vous vous défendre ?
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Deux épées et une haute idée de lui-même.

[Elissa]

La jeune femme le toisa.

-"Une épée longue, je vous l'ai dit hier. Il m'est arrivé d'user d'un arc, mais mes traits ne sont pas suffisament précis pour que je m'encombre d'une telle arme. Et vous ?"
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Rien.

[Herkinbald]

-Deux lames, et deux raisons de cesser de me tancer. Allez donc peaufiner votre escrime, vous semblez en avoir besoin.
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Deux épées et une haute idée de lui-même.

[Elissa]

Elissa bondit sur ses deux pieds. Elle dégaina l'épée qu'elle portait sous sa cape rouge sombre, et la lame, qui faisait près de trois pieds de long, vint frôler le torse de l'importun qui lui faisait face.

-"Quelques passes d'arme, messire, sauront bien nous accorder sur nos niveaux respectifs."
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Rien.

[Herkinbald]

Ledit importun se contenta de circonfléchir un sourcil blasé. Combien de rodomonts l'avaient par le passé menacé de leurs aiguillons ? Et combien pouvaient encore s'en vanter ?

Lentement, il défit le haut de sa cape. Ses deux mains se croisèrent, chacune allant à la hanche opposée se saisir d'une garde de cuir.

Les deux épées jaillirent sans un bruit. Elles ne reluisirent pas au soleil, car le temps était nuageux.

Puis, sans prévenir, il donna un coup violent sur la lame de la fille, laquelle lame se mit à onduler fort dans un tintement métallique, cessant par la-même d'être menaçante.

Alors, Herkinbald planta son épée gauche dans le sol et déclara :

-Une seule me suffira. Vous ne pourrez pas vous abriter derrière de fausses excuses.

Il se mit en garde et attendit que son adversaire fît de même.
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Deux épées et une haute idée de lui-même.

[Elissa]

La jeune femme se mit en garde itou. Au signe de tête de son adversaire, elle engagea le combat. Leurs lames s'entrechoquèrent, et le bruit tintant fit hausser un sourcil au nain qui assista, intéressé, à l'échange.

Elissa porta une botte à Herkindal à bras raccourci... Il répondit fort habilement. Quelle que soit la partie du corps qu'Elissa cherchait à atteindre, l'épée d'Herkinbald l'arrêtait sans cesse.
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Rien.